"Des nouvelles terribles nous parviennent de la Syrie avec des dizaines de victimes, dont beaucoup de femmes et d'enfants (...) tant de personnes frappées par les effets des substances chimiques contenues dans les bombes", a déclaré le pape devant des milliers de fidèles rassemblés place Saint-Pierre.
"Il n'y a pas une bonne guerre et une mauvaise, et rien, rien ne peut justifier l'usage de tels instuments d'extermination contre des personnes et des populations sans défense", a-t-il ajouté, après avoir dit la messe dans la basilique Saint-Pierre.
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"Prions pour que les responsables politiques et militaires choisissent l'autre voie, celle de la négociation, la seule qui peut apporter une paix, qui ne soit pas celle de la mort et de la destruction", a encore dit le pape argentin.
L'aviation du régime syrien a bombardé dimanche pour le troisième jour consécutif la dernière poche rebelle près de Damas, où des dizaines de civils ont péri en 48 heures dans les raids y compris, selon Wahington, une possible attaque chimique.
Les Casques Blancs, ces secouristes qui opèrent en zones rebelles en Syrie, ont accusé le régime d'avoir eu recours à des "gaz toxiques" à Douma et donné, sur leur compte Twitter, des bilans contradictoires, évoquant entre 40 et 70 morts.
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En revanche, les médias d'Etat syriens et la Russie, alliée de Damas, ont nié le recours à des armes chimiques lors de ces raids à Douma.
Avec AFP