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Le patron d'un important établissement public en prison pour "corruption" au Maroc


Un policier marocain garde l'entrée du bureau judiciaire d'investigation à Sale, près de Rabat, Maroc, le 29 janvier 2017.
Un policier marocain garde l'entrée du bureau judiciaire d'investigation à Sale, près de Rabat, Maroc, le 29 janvier 2017.

Le directeur général d'un important établissement public marocain et un ancien journaliste ont été mis en détention samedi pour leur implication présumée dans une affaire de corruption.

Il s'agit du directeur général de l'Agence nationale de l'assurance maladie (ANAM), Hazim Jilali, et d'un ancien journaliste de la première chaîne de télévision publique, mis en détention à la prison de Salé, près de Rabat, après avoir été déférés devant le procureur général.

Selon la presse locale, le patron de cet établissement public, chargé notamment de réguler l'assurance maladie obligatoire de base, a été pris en flagrant délit de corruption présumée, dans le cadre d'une opération de surveillance policière après la saisie du parquet par la présumée victime.

Toujours selon la presse locale, M. Jizali est accusé d'avoir exigé des pots-de-vin à la présumée victime pour l'attribution d'un marché public, en l'occurrence l'organisation d'un évènement, avec la complicité présumée d'un ancien journaliste propriétaire d'une agence de communication et d'événementiel.

Fin mai, un juge présidant la cour d'appel de Rabat avait été pris en flagrant délit de corruption et arrêté par la police.

Le Maroc, qui avait lancé une "stratégie nationale" de lutte contre la corruption et mis en place un numéro vert pour dénoncer les actes de corruption, a récemment annoncé la création d'une commission de lutte contre ce fléau.

Le pays est classé 90e sur 176 pays dans le dernier indice mondial sur la perception de la corruption, établi par l'ONG Transparency International.

Avec AFP

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