Liens d'accessibilité

Dernières nouvelles

Le Pentagone sceptique sur le retrait russe de Syrie


Les troupes progouvernementales syriennes prenant des positions et tirant sur les positions des militants à la frontière d'Irak-Syrie. Le 08 novembre 2017
Les troupes progouvernementales syriennes prenant des positions et tirant sur les positions des militants à la frontière d'Irak-Syrie. Le 08 novembre 2017

Le Pentagone a réagi avec scepticisme à l'annonce lundi du retrait d’une "partie significative" des forces russes en Syrie.

"Les déclarations de la Russie sur le retrait de ses troupes ne correspondent souvent pas à de réelles réductions des effectifs militaires et n'affectent pas les priorités des Etats-Unis en Syrie", a déclaré le commandant Adrian Rankine-Galloway, un porte-parole du ministère américain de la Défense.

"La coalition internationale continuera à opérer en Syrie et à apporter son soutien aux forces locales sur le terrain", a ajouté le porte-parole.

Vladimir Poutine a ordonné lundi, lors d'une visite surprise en Syrie, le retrait d'une "partie significative" des forces russes dans ce pays, quelques jours après l'annonce par Moscou de la "libération totale" de l'emprise du groupe Etat islamique (EI).

Au cours d'une visite sur la base aérienne russe de Hmeimim, en Syrie, le président russe a précisé que ces installations où sont concentrés les effectifs militaires russes, ainsi que la base navale de Tartous resteraient opérationnelles.

Selon un responsable américain ayant requis l'anonymat, les Etats-Unis pensent que la Russie va procéder à un retrait "purement symbolique" de Syrie en rappelant quelques avions. Il est probable que Moscou exige dans la foulée que les Etats-Unis se retirent complètement de Syrie, a-t-il précisé à l'AFP.

Washington a fait savoir la semaine dernière que les Etats-Unis resteraient en Syrie "aussi longtemps que nécessaire" pour s'assurer que ce pays ne redevienne pas un refuge pour le groupe Etat islamique (EI).

De 4.000 à 5.000 militaires russes ont été déployés en Syrie pendant ces deux années. Officiellement, une quarantaine d'entre eux ont péri depuis le début de cette intervention.

Avec AFP

XS
SM
MD
LG