Un temps espoir du parti pour la présidentielle, le jeune dirigeant d'origine cubaine avait dû jeter l'éponge en mars pendant les primaires face aux succès engrangés par Donald Trump et à l'issue d'une virulente campagne.
Pendant un débat des primaires, M. Rubio, 45 ans, s'était ainsi lancé dans des allusions douteuses sur le magnat de l'immobilier en se moquant de la petite taille de ses mains.
Ces frictions avaient laissé des traces et M. Rubio n'avait apporté qu'un soutien timide à M. Trump dans la course à la présidentielle.
"Ce n'est un secret pour personne que j'ai d'importants désaccords avec Donald Trump. (...) Certaines de ses déclarations, notamment sur les femmes et les minorités, sont non seulement insultantes mais inacceptables", avait-il déclaré en juin en annonçant sa nouvelle candidature au Sénat américain.
Grâce à sa victoire mardi, ce fils d'immigrés cubains conserve le siège qu'il avait conquis en 2010 grâce à l'appui de son ancien mentor, le gouverneur de Floride Jeb Bush.
En marge de l'élection de leur nouveau président, les Américains se sont également rendus aux urnes mardi pour renouveler le Sénat et la Chambre des représentants, actuellement contrôlés par les républicains.
Avec AFP