Le président François Hollande a annoncé l’arrivée de renforts militaires, le rétablissement des contrôles aux frontières et a décrété l’état d’urgence sur l’ensemble du territoire.
"Ce que les terroristes veulent, c'est nous faire peur, nous saisir d'effroi. Il y a de quoi avoir peur, il y a l'effroi. mais il y a face à l'effroi une Nation qui sait se défendre, qui sait mobiliser ses forces, et qui une fois encore saura vaincre les terroristes", a déclaré le chef de l'Etat lors d'une courte allocution depuis l'Elysée.
Selon le procureur de Paris, François Molins, le bilan des attaques de Paris, "extrêmement lourd", devrait dépasser les 120 morts.
Le procureur assure également que huit terroristes ont été "neutralisés" dont quatre au Bataclan, trois au Stade de France et un boulevard Voltaire. D'autres seraient toujours en fuite.
La prise d'otages dans la salle de concert du Bataclan s'est terminée dans le sang puisque plus d'une centaine de personnes y ont perdu la vie.
Devant le Bataclan, François Hollande assure : "Nous devions être là parmi tous ceux qui ont vu ces choses atroces. Nous ne nous laisserons pas impressionner. Nous allons mener le combat. Il sera impitoyable". "Quand des terroristes sont capables de faire de telles atrocités ils doivent être certains qu'ils auront en face d'eux une France unie et déterminée", a ajouté le chef de l'État, qui évoque un acte de "barbarie".
Depuis la Maison-Blanche, le président américain Barack Obama a réagi.
"Il ne s'agit pas seulement d'une attaque de Paris ou la France, mais de toutes les valeurs de l'humanité. Nous serons aux côtés de la France pour combattre le terrorisme et l'extrémisme", a-t-il ajouté.
"Ceux qui pensent qu'on peut terroriser les Français ont tort".
Le président américain a assuré être "en contact avec les officiels français pour transmettre nos condoléances aux familles de ceux qui ont été tués".
Le Conseil de sécurité de l'ONU a dénoncé vendredi soir à New York les attentats commis à Paris qu'il a qualifiés "d'attaques terroristes lâches et barbares".
Le Conseil français du culte musulman (CFCM), l'instance représentative de l'islam en France, a condamné "avec la plus grande vigueur" des "attaques odieuses et abjectes".