La rencontre, qui s'est déroulée à huis clos, a eu lieu à la maison présidentielle d'Abuja, et devait aborder les dangers des "kidnappings, des groupes armés et d'autres problèmes auxquels est confrontée la nation", a expliqué le chef de l'état-major, le général Gabriel Olonisakin, aux journalistes.
Le président a demandé à ses interlocuteurs de "revoir les stratégies" sécuritaires et de faire en sorte que les "bandits soient immédiatement appréhendés et traités sans pitié", a-t-il ajouté au terme de la rencontre.
Parmi les responsables convoqués figuraient les chefs de l'armée de l'Air, de Terre et de la Marine ainsi que le conseiller national pour les affaires sécuritaires.
Des heurts sanglants dans des régions distinctes du Nigeria ont fait plus de cent morts en moins d'une semaine. Ils ont notamment opposé des miliciens civils armés par les autorités locales et des groupes de voleurs de bétails qui sèment la terreur et kidnappent les villageois en échange de rançons.
Le président Buhari, dans un communiqué publié mardi, a appelé à la paix et dénoncé "cette culture 'oeil pour oeil, dent pour dent' qui a nourri nombre d'attaques".
Samedi déjà, le chef de l'Etat, récemment réélu pour un second mandat, avait assuré: il "n'y a pas d'autre problème qui occupe davantage mon esprit que la sécurité".