L'ancien général, âgé de 75 ans, a passé plusieurs mois dans la capitale britannique l'annnée dernière pour être soigné pour une maladie dont la nature n'a pas été dévoilée, soulevant de nombreuses inquiétudes sur son aptitude à gouverner.
Le porte-parole de la présidence, Garba Shehu, a assuré que l'escale à Londres de M. Buhari n'avait rien à voir avec sa santé. Le chef de l'Etat nigérian avait rencontré le président Trump à la Maison Blanche lundi avant de quitter Washington mardi.
>> Lire aussi : Trump reçoit Buhari, priorité à la lutte anti-terroriste
"Le gros avion est en réparation, alors le président utilise un petit avion et il y a des restrictions sur les distances que le petit avion peut parcourir", a-t-il déclaré à l'AFP.
"L'escale technique" est due au fait que le voyage entre Washington et Abuja doit se faire "en deux temps", a-t-il ajouté.
Un autre porte-parole de la présidence, Femi Adesina, a affirmé jeudi sur Twitter que M. Buhari était attendu au Nigeria dans la soirée.
M. Buhari avait déclaré à son retour de Londres l'année dernière n'avoir "jamais été aussi malade" et qu'il avait du subir des transfusions sanguines. Mais son administration a été très critiquée pour avoir refusé de dévoiler son état réel, répétant à plusieurs reprises que le président était en "bonne santé".
Le chef de l'Etat a annoncé récemment son intention de briguer un second mandat en 2019, défiant les appels pressants de plusieurs poids lourds de la politique nigériane l'invitant à se retirer en faveur d'un candidat plus jeune et plus dynamique.
Avec AFP