"Moi, Muhammadu Buhari, je promets que je porterai allégeance à la République fédérale du Nigeria, et que j'accomplirai mes devoirs à hauteur de mes meilleures capacités, (...) en respect de la constitution", a déclaré le chef de l'Etat de 76 ans, dans une tenue traditionnelle sahélienne, trois mois après les élections de février, contestées par l'opposition.
Aux côtés du vice-président Yemi Osinbajo, l'ancien général est arrivé sur la scène d'un stade d'Abuja, sur un tapis rouge, accompagné par un orchestre, sous un grand chapiteau blanc et vert, couleurs du drapeau nigérian, et entouré d'un grand nombre de militaires et généraux.
Aucun chef d'Etat étranger n'assistait à cette cérémonie, présentée comme "sobre" par la présidence. Une autre cérémonie devrait avoir lieu le 12 juin, qui marque depuis cette année le "Jour de la Démocratie" au Nigeria.
Cette journée marque la fin du processus électoral compliqué, qui opposait le président Buhari, du Congrès des Progressistes (APC), à Atiku Abubakar, du Parti Populaire Démocratique (PDP).
M. Buhari a été réélu avec 56% des voix, dans un scrutin marqué par des "manquements opérationnels sérieux", selon les observateurs locaux et internationaux.
Comme lors de sa première élection en 2015, qui avait à l'époque suscité un grand vent d'espoir dans la première économie d'Afrique, le président a promis de s'attaquer à l'insécurité rampante et à la corruption endémique, deux fléaux de ce pays de 190 millions d'habitants.