Entre l'Europe et le Sénégal, "la coopération est dense et multiforme mais ensemble nous voulons un partenariat repensé, rénové" et "apte à soutenir la dynamique novatrice que nous voulons imprimer à nos relations", a déclaré le président Diomaye Faye. M. Faye avait promis dans son programme de rétablir une "souveraineté" bradée selon lui à l'étranger et souhaite notamment renégocier des contrats gaziers et pétroliers ainsi que les accords de pêche signés avec l'Union européenne.
Les pêcheurs sénégalais sont confrontés à une surexploitation des ressources halieutiques, alors que leur activité représente une part importante de l'économie de ce pays côtier. "Lorsqu'il y a le sentiment que des sujets doivent être abordés, on ne doit pas le redouter" pour "apporter des améliorations de part et d’autre", a déclaré M. Michel, en citant "la question de la pêche et des ressources halieutiques".
Le président sénégalais a indiqué que les priorités de son gouvernement "s'articulent autour d'un modèle économique endogène d'industrialisation avec comme rampe de lancement le secteur primaire: agriculture, élevage et pêche; mais aussi le renforcement des infrastructures économiques telles que les chemins de fer, l'électrification, les télécommunications et le réseau routier. Les investisseurs européens dont les entreprises ont des compétences avérées dans ces différents secteurs sont les bienvenus", a-t-il ajouté.
"Nous avons un intérêt très objectif à ce que le Sénégal puisse relever les défis, développement, émergence économique et amélioration des conditions de vie des populations", a indiqué le président du Conseil européen. "L'ordre mondial est le résultat de choix politiques qui ont été faits au siècle passé dans un monde totalement différent", raison pour laquelle l'Union européenne "soutient plus de justice et plus d'inclusion", a assuré M. Michel.
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