Aucune raison n'a été donnée dans un premier temps pour expliquer ce léger report. Début février, le gouvernement avait fixé la date de ces élections, mettant fin à des mois de suspense alors qu'elles étaient initialement supposées être organisées fin 2023. Ces législatives seront couplées avec des élections régionales, que le Togo organisera pour la première fois.
Le montant du cautionnement a aussi été revu à la baisse par le chef de l'Etat togolais: il est fixé à 300.000 francs CFA (455,10 euros) par candidat pour les élections législatives (contre 500.000 précédemment), et à 150.000 francs CFA (227,57 euros) par candidat pour les élections régionales (contre 200.000 précédemment).
La campagne électorale se déroulera du 4 avril jusqu'au 18 avril 2024. L'Assemblée nationale togolaise a modifié en janvier, une loi organique portant de 91 à 113 le nombre de députés pour ces législatives.
Les dernières élections législatives ont eu lieu en 2018 et avaient été boycottées par l'opposition qui avait dénoncé des "irrégularités" dans le recensement électoral. Cette fois, elle se prépare à défier le parti au pouvoir, l'Union pour la République (UNIR), et elle a fortement mobilisé ses partisans à l'occasion du dernier recensement électoral.
Le président Faure Gnassingbé est arrivé au pouvoir en 2005 après le décès de son père, le général Gnassingbé Eyadéma, qui avait dirigé le Togo d'une main de fer pendant 38 ans. Il a depuis été réélu à trois reprises lors de scrutins qui ont tous été contestés par l'opposition.
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