"Nous ne pourrions être que ravis que le président poursuive ses fonctions à la tête de l'Etat", a déclaré M. Ouyahia lors d'une conférence de presse, selon des propos cités par la presse dimanche.
A un an de la fin du mandat du chef de l'Etat, en avril 2019, les spéculations vont bon train en Algérie autour d'une nouvelle candidature du président Bouteflika, 81 ans, au pouvoir depuis 1999 et très affaibli depuis cinq ans par les séquelles d'un accident vasculaire cérébral (AVC).
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Le 7 avril, le secrétaire général du Front de libération national (FLN), parti de M. Bouteflika, avait publiquement fait part du "souhait" et du "désir des militants de le voir poursuivre son œuvre" après 2019.
Deux jours plus tard, en fauteuil roulant, M. Bouteflika faisait une très rare apparition devant la population, en inaugurant dans le centre d'Alger une mosquée historique rénovée et deux nouvelles stations de métro.
Le chef de l'Etat est très affaibli depuis l'AVC dont il a été victime en 2013, qui a affecté sa mobilité et son élocution, suscitant des spéculations sur son état de santé et sa capacité à gouverner.
Cette sortie "a été pour le peuple algérien l'occasion de voir son président et l'image ne ment pas", s'est félicité M. Ouyahia, estimant qu'elle avait permis de montrer que "le président n'est pas une 'poupée'".
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"Certains sont allés jusqu'à dire que les images montrant à la télévision le président recevant ses hôtes étrangers étaient truquées", s'est-il insurgé, "nous n'avons rien à cacher".
Ces derniers mois, M. Bouteflika est essentiellement apparu devant les caméras de la seule télévision publique, présidant le conseil des ministres à sa résidence médicalisée ou y recevant des dirigeants étrangers.
En mai et novembre, lors des élections législatives puis locales, il avait été accompagné en fauteuil roulant à un bureau de vote d'Alger où il avait déposé son bulletin dans l'urne devant les médias privés et internationaux.
Avec AFP