Selon le Corriere dello Sport, le responsable de l'instance disciplinaire de la FIGC Giuseppe Pecoraro aurait requis 30 mois de suspension et 50.000 euros d'amende contre Agnelli dans ce dossier. Il aurait également demandé l'extension au niveau européen de cette sanction, alors que M. Agnelli vient d'être élu à la présidence de l'Association européenne des clubs.
Le procureur aurait par ailleurs demandé que la Juventus soit sanctionnée de deux matches à huis clos et 3000.000 euros d'amende.
Cette procédure devant la justice sportive fait suite à une enquête ouverte par le parquet de Turin concernant la vente de billets par la Juventus à des groupes "Ultras" dont certains auraient pu être infiltrés par la n'drangheta, la mafia calabraise. Les billets fournis par le club auraient ensuite été revendus avec de gros profits.
Aucun responsable du club turinois n'a été condamné dans le volet civil de cette affaire, Andrea Agnelli ayant seulement été entendu en tant que témoin. Il avait notamment reconnu des rencontres avec Rocco Dominello, un supporter ultra proche de la n'drangheta, condamné à plus de sept ans de prison dans cette affaire.
La justice sportive reproche notamment à la Juventus d'avoir cédé aux groupes "Ultras" des blocs entiers de billets alors qu'il n'est pas autorisé d'en vendre plus de quatre à la fois.
L'avocat d'Andrea Agnelli, cité par le site Calcio e Finanza, a de son côté déclaré qu'il demandait l'acquittement pour le président de la Juventus.
Le verdict est attendu au plus tard dans 10 jours.
Avec AFP