Le chef de l'Etat, âgé de 57 ans, et qui briguera un second mandat à la présidentielle de novembre, a été accusé d'avoir reçu un véhicule tout terrain d'un entrepreneur du Burkina Faso.
Le principal parti d'opposition, le Nouveau parti patriotique (NPP), affirme que le cadeau était destiné à influencer l'attribution de contrats pour la construction d'une route et d'un mur autour de l'ambassade du Ghana à Ouagadougou.
M. Mahama a mis au défi ses adversaires de le contester sur le terrain de la loi.
"Je suis le président de ce pays. Si vous pensez que j'ai succombé à la corruption, la Constitution vous donne les moyens de faire ce que vous voulez faire", a-t-il dit mercredi.
"Mais si vous lancez des rumeurs et accusations sans fondement, cela ne vous permettra pas de remporter la présidence. Le peuple ghanéen est capable de jugement et je suis persuadé que le 7 novembre il fera connaître sa décision", a-t-il dit.
Le gouvernement ghanéen a confirmé avoir reçu la voiture mais affirme qu'il s'agit d'un simple cadeau et nie qu'il puisse y avoir conflit d'intérêt. La voiture a été ajoutée au parc automobile officiel, selon les autorités.
Des membres de l'opposition parlementaire ont menacé de lancer une procédure de destitution contre M. Mahama qui doit affronter le dirigeant du NPP, Nana Akufo-Addo, à la présidentielle de novembre.
Avec AFP