Le chef de l'Etat, également président du Chama cha Mapinduzi (CCM, au pouvoir) "informe les membres du parti et les autres Tanzaniens que la débat en cours sur l'élévation de 5 à 7 ans du mandat présidentiel lui déplaît", a indiqué sa formation politique dans un communiqué.
M. Magufuli précise qu'une telle modification est contraire aux textes régissant son parti et à la Constitution de la Tanzanie. "Magufuli n'a pas la moindre intention d'augmenter la durée du mandat présidentiel et n'envisage de le faire à aucun moment de sa présidence".
Elu fin 2015, M. Magufuli souhaite ainsi faire taire certaines voix au sein de son parti, qui ont récemment plaidé pour un changement qui aurait pu lui permettre, en cas de réélection, de rester 14 ans à la tête de son pays, soit deux mandats de sept ans.
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La problématique de la modification de la Constitution pour rester plus longtemps au pouvoir est un sujet brûlant en Afrique, où plusieurs chefs d'Etat, parfois à la tête de leur pays depuis des décennies, ont mené au forceps ou sont soupçonnés de vouloir imposer des réformes en ce sens. Certains d'entre eux avaient pourtant promis de ne pas le faire.
Avec AFP