Le Prince Harry, Melania Trump et Justin Trudeau lancent samedi à Toronto, avec quelques stars de la pop, la troisième édition des Invictus Games, des compétitions ouvertes aux blessés et invalides des guerres ou conflits armés récents.
A quelques heures de la cérémonie d'ouverture, la tension montait autour du prince Harry avec des fans se pressant pour espérer voir à ses côtés ce que toute la presse people attend, l'actrice américaine Meghan Markle, la promise du prince.
Depuis ses confidences au magazine Vanity Fair au début du mois, elle est guettée à chaque sortie officielle du prince pour ce qui serait l'officialisation de leur relation pour et par la famille royale britannique.
"Nous sommes un couple. Nous sommes amoureux. (...) Nous sommes heureux. Personnellement, j'adore les grandes histoires d'amour", avait alors déclaré la native de Los Angeles, 36 ans, de trois ans l'aînée du prince.
Dans les premières apparitions samedi, le prince s'en est tenu au programme des Invictus Games dont les compétitions ont débuté avec le tennis en fauteuil et l'habileté au volant de véhicules tout terrain.
Après avoir servi deux fois en Afghanistan, le petit-fils de la reine Elizabeth II est à l'initiative de ces rencontres sportives organisées sur le modèle des jeux paralympiques et dont la première édition a eu lieu en septembre 2014 à Londres.
Après Orlando l'an dernier, la troisième édition a été réservée au Canada qui fête les 150 ans de la fondation de sa confédération et surtout le centenaire de la bataille de Vimy (nord de la France) où, lors de la Première Guerre mondiale, de nombreux canadiens sont tombés au combat.
- Comme la princesse Diana -
Samedi comme il l'avait déjà fait la veille, le prince Harry a passé du temps avec les athlètes, après avoir amorcé sa journée par un autre sujet auquel lui et son frère aîné le prince William sont sensibles, la santé mentale des jeunes.
Vêtu d'une veste bleue et d'un pantalon de toile, le prince Harry a visité le Centre de toxicomanie et de santé mentale (CAMH) de Toronto, là même où sa mère, la princesse Diana, était venue il y a 26 ans.
Le prince a échangé avec les personnels soignants et rencontrés de jeunes malades avant de saluer quelques fans, nombreux sous un chaud soleil au centre ville de Toronto, tout heureux d'immortaliser l'instant avec leur téléphone portable.
Mais l'amie de coeur du prince, Meghan Markle, n'est pas apparue.
Fille d'une mère Afro-américaine et d'un père blanc, la brune étale facilement sur les réseaux sociaux sa vie privée, publie ses rencontres avec Justin Trudeau et a même affiché l'an dernier sa préférence pour Hillary Clinton.
Samedi soir dans un complexe sportif, le Prince Harry et Melania Trump --à la tête de l'équipe américaine aux Invictus Games--, devaient officiellement ouvrir ces jeux réunissant plus de 550 militaires et anciens combattants blessés de 17 pays qui, jusqu'au 30 septembre, vont s'affronter dans 12 disciplines.
Un concert devait aussi agrémenter la cérémonie avec la chanteuse de pop country Sarah McLachlan, sa compatriote Alessia Cara ou la soprano britannique Laura Wright.
En clôture dans une semaine, c'est le rocker américain Bruce Springsteen qui sera la grande vedette avec Bryan Adams et la chanteuse québécoise Coeur de Pirate.
Avec AFP