City Football Group (CFG), contrôlé par Abou Dhabi (Emirats arabes unis), explique dans un communiqué avoir signé un accord lui permettant de lever 500 millions de dollars auprès de la société d'investissement Silver Lake ce qui offre à cette dernière un peu plus de 10% du capital.
Cette injection d'argent frais porte la valorisation de CFG à 4,8 milliards de dollars, soit un record pour un groupe sportif dans le monde selon la presse britannique.
Le club entraîné par Pep Guardiola, détenteur du titre en Premier League, est le joyau de la couronne au sein de CFG, qui chapeaute au total sept clubs dans le monde comme celui New York City (Etats-Unis) et Melbourne City (Australie). La société est également présente au Japon, en Uruguay, en Espagne et en Chine.
"Avec Silver Lake, nous sommes fortement convaincus des occasions à saisir grâce à la convergence du divertissement, des sports et de la technologie et par conséquent dans la capacité de CFG à croître sur le long terme", a déclaré Khaldoon Al Mubarak, président de City Football Group.
Le principal actionnaire de CFG reste avec 77% des parts le Sheikh Mansour, membre de la famille régnante d'Abou Dhabi, qui avait racheté Manchester City en 2008. Silver Lake complètera le tableau aux côtés d'un consortium d'investisseurs chinois qui détient 12% du capital.
CFG compte utiliser les fonds levés pour financer son développement à l'international et investir davantage dans la technologie et les infrastructures.
Cette annonce est faite quelques jours après la présentation par Manchester City de ses résultats pour la saison 2018-2019 au cours de laquelle son chiffre d'affaires a progressé pour atteindre 535 millions de livres.
Grâce à des centaines de millions de livres injectées par Abou Dhabi, Manchester City a conquis au cours des huit dernières saisons quatre titres de champion d'Angleterre, s'est régulièrement qualifié pour la Ligue des champions et est désormais bénéficiaire depuis cinq ans.
Le club est toutefois menacé d'exclusion de la Ligue des champions pour infraction aux règles du fair-play financier qui interdit à un club engagé en compétition européenne de dépenser plus que ce qu'il ne gagne et encadre étroitement les injections de capitaux de la part des propriétaires.