"Nous rejetons catégoriquement la transition (...) Nous comptons poursuivre l'offensive", a assuré Kingabé Ogouzeimi de Tapol, le porte-parole du Front pour l'alternance et la concorde au Tchad (FACT), joint par téléphone depuis Libreville. L'armée tchadienne et le gouvernement avaient assuré avoir "détruit" la colonne de rebelles et tué 300 combattants.
"Le Tchad n'est pas une monarchie. Il ne doit pas y avoir une dévolution de père en fils", a ajouté le porte-parole du FACT.
"Nos troupes sont en route vers N'Djamena, mais nous laissons 15 à 28h pour que les fils de Déby enterrent leur père comme le veut la tradition", a-t-il affirmé.
Le 11 avril, jour de l'élection présidentielle que l'ex-chef de l'Etat a remporté dès le 1er tour, le FACT, un groupe politico-militaire tchadien avait fait une incursion dans le nord du pays en provenance de Libye.
L'histoire du Tchad indépendant est ponctuée d'épisodes de rébellions armées venues du Nord, de la Libye ou du Soudan voisin. Idriss Déby était lui-même arrivé au pouvoir à la tête de forces rebelles ayant foncé sur N'Djamena.