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Le Real gagne, éloigne la crise et se rapproche du podium


Cristiano Ronaldo, à droite, célèbre le 4e but du FC Real avec son co-équipier Toni Kroos lors d’un match remporté 4-2 contre Valence, au stade Mestalla, 27 janvier 2018. (Twitter/FC Real)
Cristiano Ronaldo, à droite, célèbre le 4e but du FC Real avec son co-équipier Toni Kroos lors d’un match remporté 4-2 contre Valence, au stade Mestalla, 27 janvier 2018. (Twitter/FC Real)

Une victoire probante pour éloigner la crise! Le Real Madrid, bousculé mais tenace, s'est imposé 4-1 à Valence avec notamment deux pénalties de Cristiano Ronaldo, samedi pour la 21e journée du Championnat d'Espagne, chassant ses idées noires en revenant à deux points du podium.

Distancé dans la course au titre, humilié mercredi en Coupe du Roi par le modeste Leganés (1-0, 1-2), le club merengue a réussi à stopper l'hémorragie au stade Mestalla grâce à Ronaldo (16e, 38e). Et malgré la réduction du score de Santi Mina (59e) et une dernière demi-heure de souffrance, le Real s'est mis à l'abri sur deux buts libérateurs signés Marcelo (84e) et Toni Kroos (89e).

Au classement, l'équipe de Zinédine Zidane (4e, 38 pts, un match de moins) revient à portée de la troisième place, occupée par Valence (3e, 40 pts).

Et si le FC Barcelone (1er, 54 pts), opposé à Alavés dimanche, semble inatteignable en tête, ce premier succès à l'extérieur en Liga depuis mi-octobre remet le Real d'aplomb à moins de trois semaines du choc européen face au Paris SG (14 février).

Evidemment, les Madrilènes sont encore convalescents, comme l'ont montré certaines largesses défensives. Mais face à la crise qui secouait la "Maison blanche", il fallait gagner à tout prix.

- Contre-attaques létales -

Au stade Mestalla, le Real a retrouvé de l'allant dans le sillage de son trio offensif "BBC" (Bale-Benzema-Cristiano Ronaldo), titularisé ensemble pour la première fois depuis neuf mois.

Avec ce trident, le Real retrouve une manière de jouer plus conforme à son statut de double champion d'Europe en titre: tout en vitesse et en jeu à une touche, sans les ralentissements provoqués mercredi contre Leganés par le meneur de jeu Isco.

A priori, c'est ce schéma-là que Zidane devrait employer le 14 février face au Paris SG. Et face à une équipe parisienne qui aime avoir le ballon, les contre-attaques madrilènes pourraient être létales, à l'image d'un Karim Benzema qui a répondu aux critiques en se montrant très juste dans ses déplacements et son jeu de remises.

Ainsi, c'est sur une remontée de balle éclair de Ronaldo que le Real a ouvert le score samedi à Valence: servi sur la droite, Benzema a aussitôt remis dans la course de Ronaldo, fauché par Martin Montoya dans la surface. Premier penalty, logique, transformé sur la droite par "CR7" (16e), soit le 100e penalty inscrit dans sa carrière, sélection et clubs confondus.

Et peu après, l'arbitre a encore désigné le point de penalty pour une faute moins évidente du même Montoya, venu tamponner le dos de Benzema sur un duel aérien.

- Ronaldo spécialiste des penalties -

Cette fois, Ronaldo a marqué sur la gauche (38e), devenant au passage le joueur ayant frappé le plus de penalties dans l'histoire de la Liga avec 72 tentatives (61 buts), devant l'ancien attaquant mexicain Hugo Sanchez.

Une bonne manière de se relancer pour Ronaldo après ses états d'âme supposés et ses possibles envies d'ailleurs: le quintuple Ballon d'Or reste sur quatre buts en deux journées, huit au total dans cette Liga.

Dur pour Valence mais peut-être la conséquence d'une défense décimée par les suspensions, avec le milieu défensif français Francis Coquelin improvisé défenseur central.

Portés par leur public, les Valenciens ont tenté de revenir, à l'image du Français Geoffrey Kondogbia (25e, 33e) mais leur principal atout offensif, le Portugais Gonçalo Guedes, prêté par le Paris SG, est sorti à la pause, apparemment blessé...

Et après la réduction du score de Santi Mina d'une tête piquée sur corner (59e), Valence a poussé en vain, le gardien merengue Keylor Navas réussissant une belle parade du pied devant Dani Parejo (65e). Et Marcelo, d'un tir croisé (84e) puis Kroos, d'une frappe limpide (89e), ont acté le rebond merengue.

Bref, tout n'a pas été parfait mais Zidane et le Real avaient besoin d'un telle performance, histoire de raviver l'espoir de sauver leur saison en Ligue des champions.

Avec AFP

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