Des archives, des outils, des spécimens de véhicules et vêtements datant des années d’indépendance, des armes de guerre de l’époque de la colonisation, sont entre autres, l’attraction de ce 5e SACCOL.
Jean-Roger Kisito, commissaire adjoint du salon, explique: "nous sommes vraiment satisfaits parce que ce ne sont pas uniquement les personnes âgées qui sont venues, nous avons reçu différents établissements parmi lesquels (...) le PMK, ainsi que le lycée de la jeunesse et d’autres établissements de la place qui ont fait venir des enfants pour visiter, également (les) responsables politiques d’autres personnalités qui ont bien voulu faire le déplacement pour nous encourager et puis nous promettre selon les moyens qu’ils ont, de nous permettre de faire le tour du Burkina".
Entre les archives, les tenues vestimentaires, les machines utilitaires des années 50 à 80, trônaient des électrophones et tourne-disques d’une autre époque, qu’un des visiteurs du jour revoit avec beaucoup d’émotions.
"J’ai vu l’électrophone où on pouvait encore mettre des disques, ça a réveillé des souvenirs il y quinze, vingt ans surtout avec George Ouédraogo, tous ces anciens artistes que j’ai eu à produire sur disques, amadou Balake Salembere Joseph il fallait emprunter à la radio rurale des Nagra", explique Moussa Joseph Ouédraogo.
Dehors les voitures de collections datant pour certains de 60 ans défient le soleil et le vent dans la cour du musée national. Le promoteur y a exprimé sa satisfaction de contribuer à l’éducation des jeunes et à rehausser l’histoire du pays des hommes intègres.
L’expert culturel, Boureima Djiga souligne que "depuis 2011 nous nous battons pour aussi créer et renforcer un partenariat entre les collectionneurs et les institutions spécialisées que sont les musées afin que ceux qui veulent protéger leurs biens puissent les confier à ces musées, donc nous jouons un rôle de facilitateur et puis pour la jeunesse, qu’elle soit scolaire (ou) estudiantine, c’est l’occasion (pour eux de) voir tout ce qu’ils apprennent à l’école ou dans les universités".
Les décrets officiels de l’administration coloniale de l’Afrique Occidentale Française (AOF) sur les soubresauts de la colonie de haute volta figurent en bonne place dans ce salon.
Après Ouagadougou, cette exposition se tiendra dans plusieurs autres villes de l’intérieur comme Bobo-Dioulasso, Dédougou et Tenkodogo.