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Le sommet de Luanda entre Kagame et Tshisekedi sur l’est de la RDC annulé


Le président rwandais Paul Kagame (C-D) et le président de la RDC Félix Tshisekedi (C-G) regardent une fissure après une éruption volcanique sur la route de Rubavu, au Rwanda, le 25 juillet.
Le président rwandais Paul Kagame (C-D) et le président de la RDC Félix Tshisekedi (C-G) regardent une fissure après une éruption volcanique sur la route de Rubavu, au Rwanda, le 25 juillet.

La rencontre qui était prévue dimanche à Luanda entre les présidents congolais Félix Tshisekedi et rwandais Paul Kagame, n'a finalement pas eu lieu, selon une déclaration de la présidence angolaise.

Pour cause, le blocage des travaux ministériels préalables au sommet présidentiel.

Le président Tshisekedi était déjà à Luanda où il a rencontré son homologue angolais Lourenço et l'ancien président kenyan Uhuru Kenyatta, facilitateur de l'EAC, Communauté des Etats de l'Afrique de l'Est. M. Kagame ne s'est pas rendu sur place comme annoncé.

Au niveau ministériel, les deux parties n’arrivaient pas à s’accorder sur la question des négociations directes avec les rebelles du M23 comme le voulait Kigali.

"Il s’agit d’une mauvaise foi de la part de Kigali," a déclaré à VOA Afrique un membre de la délégation congolaise contacté depuis la capitale angolaise.

Selon lui, la réunion de deux délégations avec Joao Lourenço prévue pour samedi 14 décembre à 9 heures a même dû être annulée, la partie rwandaise étant absente.

La cheffe de la diplomatie congolaise se prononce sur le processus de paix dans l'est de la RDC
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Et, la réunion de deux délégations programmée le même jour à 14 heure, n’a commencé que trois heures plus tard.

Mais après cinq heures de discussions, ont alors apparu la divergence qui a amené les parties à se séparer sans résultat.

Dans un communiqué publié dimanche, le ministère rwandais des affaires étrangères et de la coopération internationale a indiqué qu’"il y a des actions que la RDC peut et doit prendre elle-même sans utiliser continuellement le Rwanda comme prétexte pour ne rien faire."

Samedi, l’ancien président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Corneil Nangaa devenu depuis quelque temps le leader la coalition Alliance Fleuve Congo regroupant certains mouvements rebelles dont le M23 a rejeté les négociations de Luanda et promis de continuer les hostilités jusqu’à la chute du pouvoir de Kinshasa.

"L’Alliance Fleuve Congo n’est pas concernée par ce processus (de Luanda) et les résolutions qui vont en découler ne nous engagent pas car comme les disaient les sages Mahamat Ghandi et Nelson Mandela : ‘tout ce que vous faites pour moi, sans mois, vous le faites contre moi," a lancé M. Nangaa concluant un message filmé posté sur YouTube tenu à l’occasion du premier anniversaire de la naissance de la coalition AFC.

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