"La présence du virus Zika, sous forme active, a été détectée dans la salive et l'urine", a déclaré à la presse Paulo Gadelha, directeur de l'institut Fiocruz de Rio de Janeiro, "mais cela ne signifie pas qu'il existe une capacité de transmission par la salive et l'urine".
"Il va falloir faire beaucoup d'études" pour le savoir, toutefois "la salive et l'urine ne devraient pas être une voie de transmission importante", a ajouté M. Gadelha.
Il a recommandé cependant, surtout aux femmes enceintes, de se protéger.
"Sachant que la possibilité de cette forme de transmission existe, les femmes enceintes doivent prendre des mesures de précaution", comme "éviter d'embrasser, de partager les couverts" d'une personne qui présente des signes laissant penser qu'elle a contracté le Zika, a souligné le chercheur.
Transmis par la piqure de moustiques de type Aedes, Zika est fortement soupçonné d'être la cause de nombreux cas de microcéphalie, une malformation congénitale, chez les nourrissons dont les mères ont été contaminées pendant leur grossesse.
Environ 1,5 million de malades du virus Zika ont été recensés au Brésil où 404 cas de microcéphalie ont été confirmés et 3.670 cas suspects sont en cours d'examen, selon l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) qui a décrété cette semaine une "urgence de santé publique de portée internationale".
Avec AFP