Le gouvernement passe de 38 à 35 membres et reste dirigé par Clément Mouamba, 73 ans, reconduit lundi par un décret après avoir démissionné jeudi avec toute son équipe.
Les ministères clés des Finances, de la Défense, de l'Intérieur, du Plan ou encore des Grands travaux ne changent pas de titulaire.
Hugues Ngouélondélé, gendre du président et maire de Brazzaville depuis 2003, devient ministre des sports.
Longtemps commissaire général du Festival panafricain de musique (Fespam), Dieudonné Mouyongo est désormais ministre de la Culture et des arts.
Fidèle Dimou, préfet du Kouilou, région qui comporte la capitale économique Pointe-Noire (sud), a été nommé ministre des Transports et de l'aviation civile.
Firmin Ayessa, qui dirigeait le cabinet du chef de l'État depuis dix ans, hérite du poste de vice-Premier ministre chargé de la fonction publique, de la réforme de l'État et de la sécurité sociale. Il est remplacé au poste de directeur de cabinet du président congolais par le général Florent Ntsiba.
Sept autres personnalités sortent du gouvernement. C'est le cas d'Euloge Landry Kolélas (Commerce) et Hellot Mampouya Matson (Recherche scientifique) qui ont tous deux échoué aux dernières élections législatives.
Léon Alfred Opimbat (sports) et Léonidas Mottom Mamoni (culture) ont quant à eux intégré le bureau de la nouvelle Assemblée nationale.
Ce nouveau gouvernement est dit de "l'efficacité" et devra mener les négociations avec le Fonds Monétaire International (FMI) en vue de la signature d'un programme d'ajustement pour redresser une économie congolaise asphyxiée par la dette estimée à 117% du PIB.
Avec AFP