Le nouveau président du Burundi, Evariste Ndayishimiye, a pris des mesures pour lutter contre la propagation du coronavirus, a-t-on appris mercredi.
Il se démarque ainsi de son prédécesseur, feu le président Pierre Nkurunziza qui avait écarté le danger posé par la maladie COVID-19.
"Chacun doit prendre des mesures pour arrêter d'être infecté ou d'infecter les autres", a déclaré le président Ndayishimiye. Il a ajouté que le gouvernement annoncera bientôt de nouvelles directives visant à freiner le virus.
Le Burundi a enregistré à ce jour 170 cas confirmés de coronavirus, selon l’université Johns Hopkins. En mai les autorités avaient expulsé l’équipe de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) dans le pays.
Parmi les mesures prises: le gouvernement va réduire de moitié le prix du savon et également réduire le coût de l'eau, pour aider les citoyens à se laver les mains et freiner la propagation du virus, a déclaré le chef de l’État burundais.
Il a aussi exhorté tous ceux qui ont des symptômes de la maladie COVID-19 à faire un test afin de pouvoir recevoir des traitements.
M. Ndayishimiye, 52 ans, général d'armée à la retraite, a remporté la présidentielle burundaise de mai sous la bannière du parti au pouvoir, battant six candidats de l'opposition. Il devait prendre ses fonctions en août, mais à cause du décès soudain de son prédécesseur, la justice l’a autorisé à prêter serment plus tôt que prévu.