Le directeur de l'Autorité de l'Aviation civile sud-soudanaise Stephen Warikozi, a confirmé que ces recherches étaient toujours en cours.
"Notre principal objectif désormais est de retrouver tous les corps et les boîtes noires, afin de lancer une enquête exhaustive sur ce crash", a déclaré le ministre sud-soudanais des Transports Kwong Danhir Gatluat.
Le nombre exact de personnes à bord de cet avion-cargo reste inconnu. Mais la Croix-Rouge sud-soudanaise a récupéré 36 corps sur le site du crash, une petite île du Nil-Blanc, mais estime que d'autres victimes pourraient être coincés sous des débris trop lourds pour être déplacés sans engins, dont la configuration du site empêche pour l'heure l'acheminement.
La veille, un Antonov An-12 à destination de Paloich, à 600 km au nord, dans l'Etat du Haut-Nil, un des principaux champs de bataille de la guerre civile qui ravage le Soudan du Sud depuis décembre 2013, s'est écrasé quelques instants après son décollage.
Selon la Croix-Rouge, toutes les victimes se trouvaient à bord et personne n'a été blessé au sol par l'accident, bien que l'appareil se soit écrasé à quelques dizaines de mètres de hameaux agricoles.
L'aéroport de Juba accueille des vols commerciaux mais aussi un important trafic d'appareils militaires et d'avion-cargo qui transportent de l'aide à travers le pays, de la taille de la péninsule ibérique et quasiment dépourvu de routes asphaltées.
Le Soudan du Sud est un des pays les moins développés au monde. Ravagé par des décennies de guerre de sécession contre Khartoum, il a proclamé son indépendance en juillet 2011.
Avec AFP