M. Aboul Foutouh a été arrêté le 14 février après avoir lancé un appel avec d'autres figures politiques d'opposition à boycotter la présidentielle de mars, accusant le régime "d'empêcher toute compétition loyale".
Il a ensuite été placé sur la liste noire égyptienne des "terroristes" à la demande de la justice.
Dimanche, le parquet général a annoncé dans un communiqué avoir décidé de "mettre sous séquestre les avoirs du dirigeant de la confrérie terroriste des Frères musulmans Abdel Moneim Aboul Foutouh et d'autres personnes qui ont été placées sur les listes des terroristes".
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Le parquet général ajoute que l'enquête judiciaire en cours a "démontré que ces fonds sont utilisés pour exercer des activités terroristes".
M. Aboul Foutouh, également ancien candidat à la présidentielle, est accusé d'entretenir des contacts avec des membres des Frères musulmans en exil "pour semer le trouble et l'instabilité" dans le pays, selon le ministère de l'Intérieur.
Son arrestation est intervenue peu après son retour de Londres, où il s'était rendu pour donner des interviews dans lesquelles il critiquait le gouvernement égyptien.
Avec AFP