L’attitude du président sortant Donald Trump et de ses partisans au lendemain de l’élection ou encore les soupçons de fraude au cours d'une élection aux Etats-Unis ne sont pas passés inaperçus au Cameroun.
Quoique plusieurs Camerounais à Yaoundé ne souhaitaient pas moins que Joe Biden comme Président des Etats-Unis, à l’issue du scrutin du 3 novembre dernier.
"Biden, c’est vrai qu’il n’est pas encore en fonction, mais on espère vraiment qu'il va faire mieux que Trump", soutient un jeune vendeur de téléphone à Yaoundé.
Un autre commerçant de renchérir: "le peuple américain a choisi Joe Biden parce qu'il a mérité, par contre Donald Trump, c’était un président trop influent, et les gens avaient peur de lui".
Plus croyante, Blanche, une comptable pense que, "Trump a perdu, il a fait son temps, c'est Dieu qui en décidé ainsi et du coup on ne devrait pas s’y opposer".
Le choix porté sur Joe Biden et Kamala Harris est aussi perçu au Cameroun comme un pied de nez contre les pourfendeurs du racisme aux Etats-Unis.
Pour André Marie Dibamou, président de la "Trump African Supporters", Donald Trump est dans son bon droit de crier à la fraude et de demander un recompte des voix.
Depuis le 1er janvier 2020, le Cameroun a perdu son accès préférentiel au marché américain offert par la Loi sur la croissance et les possibilités économiques en Afrique (African Growth and Opportunity Act, AGOA). L’administration Trump invoque la persistance des violations des droits humains au Cameroun.
