Ce texte doit désormais toutefois être examiné par la Chambre des lords, notoirement pro-européenne et où Theresa May ne dispose pas de majorité. La chambre haute pourrait même intensifier ses efforts afin de contraindre le gouvernement à organiser un nouveau référendum sur l'appartenance du Royaume-Uni au bloc communautaire.
Aux Communes, le texte de retrait a été adopté par 324 voix contre 295. Il annule la loi de 1972 par laquelle la Grande-Bretagne est devenue membre de ce qui s'appelait alors la Communauté économique européenne. Il permet en outre de transposer la législation européenne dans le droit britannique.
"Ce texte est primordial pour préparer le pays à l'historique retrait de l'Union européenne", déclarait avant le vote le ministre du Brexit, David Davis.
"Il fait en sorte qu'au premier jour, nous aurons un système qui fonctionne et il permet la sortie ordonnée et en douceur en faveur de laquelle le peuple et les entreprises du Royaume Uni se sont exprimés."
Les députés du Parti travailliste avaient reçu comme instruction de voter contre ce texte qui ne réunissait pas, selon son dirigeant, Jeremy Corbyn, les conditions posées par le Labour, notamment sur les droits de salariés et des consommateurs.
Avec Reuters