"Ce qui se passe actuellement ici est une diatribe de propagande", a assuré l'ambassadeur pour le désarmement, Robert Wood, aux journalistes après avoir quitté la salle.
"Quel que soit le sujet discuté là-dedans, quelles que soient les décisions prises, cela n'aura aucune légitimité parce que c'est un régime illégitime qui préside cet organe", a-t-il ajouté, en référence au gouvernement du président vénézuélien Nicolas Maduro.
M. Wood s'est levé de son siège immédiatement après que l'ambassadeur vénézuélien Jorge Valero eut entamé son discours.
Les Etats-Unis et une cinquantaine d'autres pays ont reconnu le chef de l'opposition Juan Guaido comme président par intérim du Venezuela.
"Un représentant de Juan Guaido, le président par intérim, devrait être en ce moment dans cette salle, assis sur ce fauteuil", a martelé M. Wood.
La Conférence du désarmement était autrefois un forum important de l'ONU pour les négociations sur le contrôle des armements. Mais les travaux de cette conférence sont au point mort depuis des années à cause d'impasses diplomatiques.
M. Wood a qualifié la présidence tournante vénézuélienne de "nouveau jour tragique dans l'histoire de la Conférence du désarmement", en rappelant que l'an dernier, la Syrie avait occupé ce fauteuil pendant quatre semaines et que les Etats-Unis avaient boycotté la réunion.