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Les Etats-Unis continueront d'utiliser l'arme des sanctions contre l'impunité


Le président Felix Tshisekedi et l'envoyé spécial des États-Unis pour la région des Grands Lacs, Peter Pham au Pullman hôtel Kinshasa, le 9 novembre 2019. (Facebook / Ambassade des États-Unis)
Le président Felix Tshisekedi et l'envoyé spécial des États-Unis pour la région des Grands Lacs, Peter Pham au Pullman hôtel Kinshasa, le 9 novembre 2019. (Facebook / Ambassade des États-Unis)

Les États-Unis continueront d'utiliser l'arme des sanctions contre la corruption et l'impunité en République démocratique du Congo, a déclaré mardi l'envoyé spécial de Washington dans la région des Grands Lacs après une visite à Kinshasa.

"J'encourage le président Tshisekedi à redoubler d'efforts pour réformer et renforcer les institutions démocratiques de la RDC, et pour lutter contre la corruption", a écrit l'envoyé spécial Peter Pham dans un communiqué.

"Nous continuerons aussi à utiliser tous les instruments, y compris les sanctions, pour nous assurer que ceux qui sont corrompus, ceux qui violent les droits humains, ceux qui mettent en danger la paix et la sécurité dans la région, ou ceux qui menacent le processus démocratique, soient tenus pour responsables de leurs actes".

"Les Congolais exigent que leurs dirigeants politiques rompent avec le cercle vicieux de l'avidité et de l'impunité", a-t-il insisté.

En septembre, le président Tshisekedi avait affirmé qu'il voulait changer "les mentalités" contre la corruption dans son pays, sans "règlement de comptes" et sans "fouiner" dans le passé des responsables qui sont encore aux affaires.

Proclamé vainqueur de l'élection du 30 décembre 2018, l'ex-opposant gouverne en coalition avec les forces politiques de son prédécesseur, qui ont gardé une vaste majorité au parlement et dans les 26 provinces, d'après ces mêmes résultats officiels.

Depuis son investiture le 24 janvier, les États-Unis soutiennent à bout de bras le nouveau président, qui a été reçu dès le 4 avril à Washington par le secrétaire d'État, Mike Pompeo.

Washington est le premier contributeur financier à la lutte contre l'épidémie d'Ebola qui a tué plus de 2.000 personnes dans l'est de la RDC depuis août 2018.

Avec AFP

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