Les États-Unis se sont déclarés « profondément préoccupés » par les récentes attaques sectaires contre les musulmans et chrétiens en République centrafricaine (RCA).
Dans un communiqué publié mercredi, le département d’Etat américain a noté que les affrontements de ces derniers jours dans la ville de Boda ont fait plus de 75 morts, en majorité des musulmans.
Fin janvier, un convoi transportant essentiellement des musulmans, y compris des ex-Séléka, a tiré sur les habitants majoritairement chrétiens de la ville de Bocaranga, obligeant un grand nombre à fuir, poursuit le communiqué. Beaucoup de familles musulmanes ont fui leurs maisons et quelque 50.000 ressortissants de pays tiers ont quitté le pays, relève le département d’Etat. Ces douze derniers mois, « environ un million de personnes ont été déplacées à travers le pays, y compris quelque 85.000 nouveaux réfugiés qui ont fui vers les pays voisins ».
« Cette violence sectaire doit cesser » insiste le département d’Etat. Les Centrafricains doivent saisir l'occasion offerte par la mise en place d’un gouvernement de transition et le fort niveau de soutien international pour mettre fin à la crise et avancer vers une société stable et pacifique. Pour ce faire il faut que tous les groupes regardent vers l'avenir et brisent le cycle des violentes représailles, a estimé le département d’Etat, qui a par ailleurs salué le travail de la mission de stabilisation de l'Union africaine, la MISCA, avec l'appui des forces françaises, pour tenter d'endiguer la violence.
Dans un communiqué publié mercredi, le département d’Etat américain a noté que les affrontements de ces derniers jours dans la ville de Boda ont fait plus de 75 morts, en majorité des musulmans.
Fin janvier, un convoi transportant essentiellement des musulmans, y compris des ex-Séléka, a tiré sur les habitants majoritairement chrétiens de la ville de Bocaranga, obligeant un grand nombre à fuir, poursuit le communiqué. Beaucoup de familles musulmanes ont fui leurs maisons et quelque 50.000 ressortissants de pays tiers ont quitté le pays, relève le département d’Etat. Ces douze derniers mois, « environ un million de personnes ont été déplacées à travers le pays, y compris quelque 85.000 nouveaux réfugiés qui ont fui vers les pays voisins ».
« Cette violence sectaire doit cesser » insiste le département d’Etat. Les Centrafricains doivent saisir l'occasion offerte par la mise en place d’un gouvernement de transition et le fort niveau de soutien international pour mettre fin à la crise et avancer vers une société stable et pacifique. Pour ce faire il faut que tous les groupes regardent vers l'avenir et brisent le cycle des violentes représailles, a estimé le département d’Etat, qui a par ailleurs salué le travail de la mission de stabilisation de l'Union africaine, la MISCA, avec l'appui des forces françaises, pour tenter d'endiguer la violence.