Les responsables américains n'ont pas dévoilé la liste des pays concernés, mais il s'agirait de l'Egypte, l'Iran, l'Irak, la Libye, le Mali, la Corée du Nord, la Somalie, le Soudan du Sud, le Soudan, la Syrie et le Yémen, selon les indications d'organismes s'occupant de réfugiés.
Les autorités américaines ont également annoncé un renforcement de la sécurité et des recommandations dans les procédures du Programme américain d'admission des réfugiés (USRAP), notamment le renforcement des vérifications des demandes d'asile et une actualisation régulière de la liste des pays à haut risque ainsi que des critères de sélection des réfugiés.
"Il est d'une importance cruciale que nous sachions qui entre aux Etats-Unis", a expliqué la patronne du DHS, Kirstjen Nielsen. "Ces mesures de sécurité supplémentaires rendront (la tâche) plus difficile pour les mauvais acteurs d'exploiter notre programme pour les réfugiés et elles s'assureront que nous prenons une approche plus basée sur le risque dans la protection de notre patrie", a-t-elle ajouté.
Les Etats-Unis avaient annoncé en octobre la suspension de l'interdiction d'entrée des réfugiés, quatre mois après sa mise en place dans le cadre d'un décret migratoire très controversé.
L'administration Trump a également décidé de réduire drastiquement le nombre d'admissions de réfugiés permises aux Etats-Unis pour 2018. Seulement 45.000 personnes seront admises, contre 53.000 en 2017.
Avec AFP