En désignant in extrémis le patron du parti présidentiel et ancien ministre de l'Intérieur Emmanuel Ramazani Shadary comme son dauphin pour l'élection présidentielle du 23 décembre, Joseph Kabila a mis fin à des mois de spéculation.
"Nous saluons les informations selon lesquelles le président Kabila ne cherchera pas à obtenir un troisième mandat en conformité avec la constitution de son pays", s'est réjouie l'ambassadrice américaine à l'ONU Nikki Haley, dans un communiqué.
"Ce développement est une autre avancée mais il y a bien davantage à faire", a-t-elle prévenu.
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La commission électorale "doit prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir au peuple congolais le droit d'exercer son (droit de) vote lors d'élections libres, justes et crédibles le 23 décembre 2018", a encore ajouté Mme Haley.
Washington avait fait pression sur Joseph Kabila pour qu'il se retire de la course à l'élection présidentielle, ouvrant ainsi la voie à une première transition démocratique pour la République démocratique du Congo.
Nikki Haley en personne s'était rendue à Kinshasa l'année dernière pour demander aux dirigeants congolais l'organisation d'élections.
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L'ONU a également réagi par la voix d'un de ses porte-parole, Farhan Haq saluant "le progrès continu vers l'organisation d'élections libres, justes et pacifiques le 23 décembre".
Le Conseil de sécurité avait déjà appelé à une passation de pouvoir en République démocratique du Congo.
Le président congolais est au pouvoir depuis 2001 et ses adversaires ont salué une "victoire" dans le fait que M. Kabila s'engage finalement "à quitter le pouvoir".
Avec AFP