A travers ce débrayage de 3 jours renouvelables qui commence ce mardi sur toute l’étendue du territoire national, les agents de l’Etat exigent le versement des AGS (augmentations générales spécifiques), primes et indemnités en ce début d’année et la restauration de salaires coupés depuis 2016.
Cependant le gouvernement propose aux partenaires sociaux un pacte social triennal basé sur un compris garantissant un rétablissement progressif et graduel de ses effets financiers suivant un calendrier compatible avec l’obligation de la soutenabilité budgétaire.
Une proposition rejetée en bloc par les travailleurs réunis ce lundi en assemblée générale sur convocation de la plateforme syndicale revendicative.
"Pour les travailleurs y a rien à aller jusqu’à 2021, que le gouvernement restitue ce qu’il coupé. Nous n’allons pas continuer à supporter cela… Il ne sert à rien de faire de discours, la liberté s’arrache. Là où nous sommes là nous sommes tous des morts debout, la grève doit commencer aujourd’hui".
Allez en grève oui, mais sous quelle forme? Pour Barka Michel, porte-parole de la plateforme syndicale revendicative, il faut "commencer d’abord par des grèves perlées. C’est pour permettre à notre comité de grève de penser à des nouvelles stratégies. Organisez-vous pour que nos actions puissent réussir", a-t-il précisé.
Seuls les hôpitaux et les centres de santés revitalisés sont autorisés à organiser un service minimum durant tout le long de cette grève.