Khalida Popal, l'ancienne capitaine de l'équipe afghane de football féminin, qui a participé à l'évacuation des joueuses, a déclaré que certaines d'entre elles avaient été battues et avaient entendu des coups de feu lors de leur fuite.
Elle a tweeté une photo du groupe serré dans un avion, et une autre les montrant marchant sur le tarmac avec des sacs à dos.
"Les 75 joueuses et quelques membres de leurs familles ont quitté l'Afghanistan", a-t-elle écrit.
La Fédération internationale des footballeurs professionnels (FIFPro) a déclaré que les joueuses afghanes évacuées se trouvaient "dans une situation dangereuse" et que "de nombreuses athlètes" étaient toujours en danger.
Une déclaration sur le site web de la FIFPro a exprimé sa gratitude pour les efforts d'évacuation du gouvernement australien.
"Ces jeunes femmes, à la fois en tant qu'athlètes et militantes, étaient en danger et au nom de leurs pairs dans le monde entier, nous remercions la communauté internationale d'être venue à leur secours", a déclaré la FIFPro dans le communiqué.
Depuis que les talibans ont pris le contrôle de l'Afghanistan, beaucoup craignent un retour à la brutalité du régime taliban des années 1990, dans lequel le sport était étroitement contrôlé et interdit aux femmes.