A Tokyo, la journée de mardi a été douce-amère.
Si la gymnaste américaine Simone Biles a pu surmonter les pressions mentales qu'elle éprouvait pour remonter sur scène, elle s'en tire avec une médaille de bronze.
C'est à la fois une consolation et une déception car on s'attendait à ce qu'elle fasse largement mieux que ses quatre médailles d'or et sa médaille de bronze aux jeux de Rio en 2016.
Côté africain, la Namibie et le Nigeria ont remporté deux médailles d'argent.
Pour la Namibie, Christine Mboma, 18 ans, a accompli un exploit inédit lors du du sprint féminin sur 200 mètres: elle arrive en deuxième place et remporte une médaille d'argent.
"La toute première médaille olympique pour une Namibienne et la première médaille olympique pour la Namibie depuis 1996 !", a précisé le Comité international olympique dans un tweet.
Dans cette même course, la sprinteuse ivoirienne Marie-Josée Ta Lou -- qui avait ébloui le monde en fracassant le record d'Afrique -- n'est pas parvenue à se hisser dans le trio gagnant. Elle se contentera de la 5e place.
Pour sa part, la Nigériane Blessing Oborududu, 32 ans, a remporté une médaille d'argent dans la lutte libre féminine. Sa médaille, combinée au bronze remporté par une autre Nigériane, Ese Brume, dans le saut en longueur, a propulsé la nation la plus peuplée d'Afrique devant l'Ouganda, qui compte deux médailles de bronze.
Jusqu'à présent, 11 pays africains ont remporté au moins une médaille à Tokyo. La majorité, soit 7 pays, ont remporté plus d'une médaille, l'Afrique du Sud et l'Éthiopie étant en tête du peloton avec trois médailles chacune.