Emmanuel Issoze Ngondet, Premier ministre, Pierre-Claver Maganga Moussavou, vice-président, Marie-Madeleine Mborantsuo, présidente de la Cour constitutionnelle, ainsi que Brice Lacruche Alihanga, directeur de cabinet du président Bongo, sont arrivés lundi soir au Maroc, a-t-on ajouté.
Ali Bongo Ondimba, 59 ans, était, lui, arrivé jeudi 29 novembre dans un hôpital militaire de la capitale marocaine pour y poursuivre sa convalescence, après plus d'un mois passé dans un hôpital de Ryad pour une maladie qui reste officiellement inconnue.
Lundi, le roi du Maroc, Mohammed VI, ami de longue date du président gabonais, lui a rendu visite à l'hôpital.
Une photo et une courte vidéo de la rencontre prises par le palais royal marocain ont été publiées: elles montrent les deux dirigeants assis dans des fauteuils installés autour d'une petite table sur laquelle sont posés deux verres et surmontée des drapeaux de leurs pays.
La communication officielle sur la santé d'Ali Bongo est restée pour parcimonieuse à Libreville avec, en plus d'un mois, seulement deux interventions du porte-parole de la présidence, Ike Ngouoni, qui se trouve également au Maroc.
La première, le 28 octobre, pour annoncer son hospitalisation quatre jours auparavant en Arabie saoudite, à la suite d'un "malaise" provoqué par "une fatigue sévère", due à une "très forte activité" récente.
La seconde, le 11 novembre, pour préciser qu'il était "dans une phase de recouvrement de la plénitude ses facultés physiques", après "un saignement justifiant une prise en charge médico-chirurgicale en secteur hautement spécialisé". Une manière implicite de dire que son état était sérieux.
Mais à aucun moment la présidence n'a révélé quel était le mal dont souffrait le chef de l'Etat. Seules des sources non officielles ont évoqué un accident vasculaire cérébral (AVC).