Le second match est d'ailleurs jugé particulièrement à risque puisqu'il se déroulera dans un stade Vasil Levski de Sofia partiellement fermé en raison d'insultes racistes proférées dans les tribunes contre l'équipe du Kosovo, qui l'avait emporté 3 à 2 en juin dernier dans ces mêmes éliminatoires.
Les joueurs anglais avaient déjà subi des cris racistes lors du match contre le Monténégro remporté 5 à 1.
"Nous avons eu plusieurs réunions (à ce sujet) depuis notre arrivée (au rassemblement de la sélection, lundi), Harry Kane (le capitaine) a même dit que si cela arrivait (...) on en parlerait au joueur visé et s'il n'est pas content, on quittera le terrain tous ensemble", a révélé en conférence de presse Tammy Abraham, l'attaquant de Chelsea.
Le sélectionneur Gareth Southgate avait pourtant assuré que l'Angleterre respecterait le protocole en trois étapes de l'UEFA en cas d'événement de ce genre.
La première étape est de prévenir l'arbitre en cas d'incident raciste pour qu'une annonce soit faite à destination du public. Si les insultes ou les cris se poursuivent, l'arbitre doit interrompre le match momentanément et si la reprise du match dans des conditions normales n'est pas possible, il doit être arrêté définitivement.
"Nous devons nous comporter en athlètes professionnels. Nous avons l'obligation de suivre le protocole (...) mais si cela devient extrême, peut-être que d'autres actions seront nécessaires", a estimé de son côté Trent Alexander-Arnold, le défenseur latéral de Liverpool et des Three Lions.
Tanny Abraham avait été victime de messages racistes sur Twitter après son tir au but raté contre Liverpool lors de la finale de la Super Coupe d'Europe en août dernier.