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Maroc : les législatives ont été transparentes, selon le Conseil marocain des droits de l'homme


Les membres d’un bureau de vote comptent les bulletins à Rabat, au Maroc, 7 octobre 2016.
Les membres d’un bureau de vote comptent les bulletins à Rabat, au Maroc, 7 octobre 2016.

Les législatives "se sont déroulées dans un climat offrant les garanties essentielles de liberté, de sincérité, de transparence et de neutralité", déclare un communiqué du Conseil national marocain des droits de l'homme (CNDH).

Les élections législatives du 7 octobre au Maroc se sont déroulées dans la "transparence et la neutralité", avec de rares irrégularités qui n'entachent pas la crédibilité du scrutin, a estimé dimanche le Conseil national marocain des droits de l'homme (CNDH).

"Les irrégularités observées sont statistiquement peu fréquentes, et n'entachent pas substantiellement la crédibilité et la sincérité du scrutin", ajoute cette institution indépendante.

Ces législatives ont vu la victoire des islamistes du PJD (Parti justice et développement), à la tête du gouvernement de coalition depuis 2011, devant leurs rivaux sociaux-libéraux du Part authenticité et modernité (PAM).

Le CNDH avait déployé pour l'occasion 412 observateurs dans tout le pays, et accrédité un total de 4.681 observateurs nationaux et internationaux. Ce qui a permis de couvrir 43,2% 43.314 bureaux de vote, "largement" au-dessus du seuil fixé par les standards internationaux, remarque le CNDH.

Le Conseil "a constaté que le scrutin s'est déroulé globalement dans des conditions normales, exception faite de quelques cas très limités de troubles aux opérations de vote et de persistance de la campagne électorale aux alentours des bureaux".

Ce bon déroulement "témoigne de la normalisation des processus électoraux depuis les élections législatives de 2002", les premières organisées après l'accession au trône de Mohammed VI en 1999.

Vendredi soir, à la fermeture des bureaux, le PJD avait dénoncé des "abus" et tentatives de fraudes par des fonctionnaires de l'Intérieur pour favoriser leur rival du Parti authenticité et modernité (PAM), selon lui.

Ces dernières semaines, le PJD avait déjà accusé de façon récurrente l'Intérieur, puissant ministère régalien, de partialité et d'agissements en sous-main en faveur du PAM, formation fondée en 2008 par un proche conseiller du roi et dénoncée à mots couverts par ses détracteurs comme une courroie de transmission du palais.

Les "cas d'immixtion des représentants des autorités publiques dans le déroulement de la campagne ne dépassent pas 0.3% (...)", selon le CNDH.

Cette même institution s'inquiète néanmoins du taux de participation (43%), légèrement en baisse par rapport aux législatives de 2011 (45.4%), et qui "interpelle les acteurs politiques (...)".

Avec AFP

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