"Les Maldives lèvent l'état d'urgence avec effet immédiat", a indiqué le ministère des Affaires étrangères sur Twitter. "Heureux que le problème ait été réglé rapidement. Le pays revient à une situation plus normale", a dit le ministre des Affaires étrangères, Dunya Maumoon, dans un tweet distinct.
Le président des Maldives a décrété mercredi l'état d'urgence pour octroyer aux forces de sécurité de larges pouvoirs avant une manifestation antigouvernementale.
L'archipel où les jeunes mariés aiment à passer leur lune de miel a connu récemment un regain de tensions.
Fin septembre, une explosion s'est produite sur le yacht transportant le président. Sa femme et deux autres personnes ont été blessées dans l'incident, dont le chef de l'Etat est sorti indemne.
Le FBI américain a jugé qu'il n'y avait aucune preuve que l'explosion ait été provoquée par une bombe. Mais les autorités considèrent que le président Yameen était visé et son vice-président Ahmed Adeeb, accusé d'avoir manigancé son assassinat, a été arrêté. Le président a saisi l'occasion des accusations de complot pour réorganiser les services chargés de sa sécurité.
Plusieurs ministres ont été arrêtés tandis que le vice-président Adeeb doit faire l'objet d'une procédure de destitution.
L'image idyllique de destination touristique de luxe des Maldives a été ternie par des troubles politiques ces dernières années.
Abdulla Yameen, arrivé au pouvoir en novembre 2013 à la suite d'une élection controversée, est critiqué par la communauté internationale pour avoir mené une campagne de répression contre l'opposition.
Avec AFP