Ce mois béni de la religion musulmane qui doit être un mois de solidarité, d’entraide et de communion, est également un mois difficile.
La flambée des prix des denrées de première nécessité en est la cause. En faisant un tour dans certains marchés de Bamako, la population, par endroits, n’a pas caché sa colère face à la vie chère.
Le point avec Kassim Traoré sur place à Bamako.
Ce lundi 6 juin 2016 est le début du ramadan, 9ème mois lunaire. Mais pour débuter le jeûne, le fidèle musulman doit voir la lune.
Cette année, l’annonce de l’observation de la lune a été faite tardivement, dans la nuit.
Souleymane Traoré, menuisier, explique ce qu'il s'est passé pendant la nuit : " J'ai appris cela à deux heures du matin, je suis sorti et j'étais donc prêt pour le jeune ce matin".
Conséquence de cette observation tardive de la lune : certains n’ont pu jeûner comme Algassimou Barry, tailleur à Bamako.
Le jeûne chez les fidèles musulmans recommande certaines restrictions, mais il est synonyme de partage.
Dans les marchés de Bamako, les prix des denrées de premières nécessites ont augmenté significativement partout, d’où la colère de certains habitants.
Bien avant le mois de ramadan, le ministère du commerce et de l’industrie a fixé les prix des produits de première nécessité, dans chaque boutique, ces prix devant être affichés sur les marchandises.
Le mois de ramadan au Mali est devenu le mois le plus cher au vu des autorités qui doivent contrôler les prix de commun accord avec les commerçants.
Kassim Traor é depuis Bamako pour VOA Afrique