Un total de 4.976 personnes ont été tuées pendant cette période au cours de laquelle le pays a progressivement assoupli les restrictions liées à la pandémie de Covid-19, soit 8,4% de plus que l'année précédente, a déclaré le ministre de la Police Bheki Cele devant la presse.
Près de la moitié de ces meurtres (2.378) sont survenus dans des lieux publics: rues, champs, parcs, plages et bâtiments abandonnés.
Le trimestre précédent, fin 2020, les homicides avaient déjà augmenté de 6,6%, avait déjà affirmé le ministre.
La criminalité a toutefois globalement baissé de 8,5% pendant cette période, avec notamment une diminution de 4% des viols, alors qu'en moyenne 110 cas sont déclarés chaque jour à la police.
Entre janvier et mars, 9.518 personnes ont déclaré avoir subi un viol, soit 387 de moins que l'année dernière. Plus de la moitié ont eu lieu au domicile de la victime ou du violeur présumé, a précisé M. Cele.
Les cambriolages de domiciles ont connu une baisse significative (-20,5%), tout comme les vols de véhicules (-17,2%).
Les agressions ont également baissé de 9%, mais plus de 75.000 cas de coups et blessures volontaires ont été rapportés à la police.
Dans plus de 2.800 cas, "il a été confirmé que la victime, l'auteur ou les deux avaient consommé de l'alcool", a souligné le ministre de la Police.
L'Afrique du Sud avait connu un répit des violences lors du confinement le plus strict entre mars et mai 2020, lié à la pandémie, qui incluait l'interdiction de vente et de consommation d'alcool dans les lieux publics.