S’adressant au Conseil de sécurité pour la seconde fois en deux semaines, Federica Mogherini a souligné que la crise qui contraint les migrants africains et arabes à tenter la périlleuse traversée vers l’Europe n’a pas de solution magique, mais requiert une réponse globale.
Rien que cette année, plus de 1800 personnes fuyant la pauvreté, les conflits et l’oppression ont péri noyés en Méditerranée. Pas question de les renvoyer de force chez eux, a promis la chef de la diplomatie européenne.
“Laissez-moi vous assurer explicitement qu’aucun réfugié ou migrant intercepté en mer ne sera renvoyé chez lui contre son gré. Leurs droits sous les conventions de Genève seront intégralement respectés », a-t-elle affirmé
Mme Mogherini a expliqué que la Libye constitue le principal pays de transit de ces migrants. Tant qu’il n’y aura pas un gouvernement d’union nationale à même d’exercer son autorité sur l’ensemble du territoire libyen et les frontières maritimes, cette situation perdurera, a averti la chef de la diplomatie de l’Union européenne.