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Les militaires burundais des missions de paix, blessés, se plaignent d’être abandonnés.


Le contingent burundais de la mission de l'Union africaine en Somalie (AMISOM) patrouille à la périphérie de Mogadiscio, 22 mai 2012.
Le contingent burundais de la mission de l'Union africaine en Somalie (AMISOM) patrouille à la périphérie de Mogadiscio, 22 mai 2012.

Plusieurs militaires burundais revenus au bercail avec une blessure après avoir servi dans des missions de paix dans différents pays, affirment ne pas percevoir leurs indemnités.

Une centaine d’entre eux, devenus invalides pour la plupart, vivent dans un camp qui a servi aux militaires népalais après les négociations d’Arusha, tout prêt de l’aéroport international de Bujumbura.

Certains des militaires blessés sont des Hutu issus de différents partis et mouvements politiques armés avant leur fusion avec les ex-Forces armées Tutsies devenues les Forces de défense nationale actuelles qui sont, elles, mixtes.

Reportage de Christophe Nkurunziza sur les militaires burundais des missions de paix, blessés, abandonnés à Bujumbura
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"Nous sommes endettés. D’autres parmi nous vivent avec des dettes dans des maisons d’autrui dans l’espoir de pouvoir acheter nos propres maisons une fois que l’argent sera là. Mais jusqu’à la minute où l’on se parle, nous n’avons pas encore reçu une réponse concrète. Mais nous savons, de sources sures, qu’une fois l’Union européenne a payé, l’argent entre directement dans nos comptes", a déclaré à VOA Afrique un de ses militaires qui, pour nous parler, a dû s’éloigner du camp.

Le porte-parole de l’armée, le colonel Gaspard Baratuza, reconnait, pour sa part, que de temps à autre, il y a un retard dû à l’administration de l’Union africaine et ses partenaires.

Il explique que les vérifications que mènent des experts de l’UA, constitués entre autres des médecins, est une longue procédure. Car, il faut examiner et estimer ce qu’il faut payer aux militaires proportionnellement à leur blessure.

Le ministre des relations extérieures et de la coopération Alain-Aimé Nyamitwe, apprécie les efforts déployés de l’Union africaine mais demande que le mémorandum d’entente signé entre le Burundi et l’Union européenne soit respecté.

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