Ils sont jeunes, et inciter à l'action est leur point commun. Pour atteindre leurs cibles, ils utilisent tous les réseaux sociaux.
Ainsi, pour rendre la Capitale propre, certains jeunes ont créé des noms de page "Selfi ordures", ou encore "Conakry Saine et Propre".
D’autres, comme Mohamed, sillonnent les quartiers de la banlieue de Conakry à la recherche d’enfants abandonnés.
Les enfants de la rue sont exposés à tous risques, des situations décrites par Mohamed sur des photos prises avec son téléphone; une manière selon lui d’attirer l’attention sur leur sort.
Mohamed anime une page Facebook. Alerte enfants où il publie des photos et des vidéos qui décrivent la dégradation de la situation des enfants dans la capitale.
"Il jouait avec ses amis et a été brûlé en tombant dans la soupe", explique la tante d'un enfant brûlé.
Sur sa page, Mohammed a posté une photo de l'enfant brulé qui a été vue par plus de 300 000 visiteurs et partagé plus de 230 fois. L’enfant malade a été soigné grâce aux soins apportés par une pharmacie de la capitale.
"Une pharmacie a vu la publication Facebook et m'a contacté pour apporter des médicaments à la famille qui n'avait pas les moyens de les acheter", raconte Mohammed.
Comme les autres jeunes animateurs des réseaux sociaux, Mohamed se prépare à lancer une ONG pour enfants démunis.
Zakaria Camara, correspondant à Conakry