"Les Grands Patriotes du Rolling Thunder reviendront l'année prochaine à Washingon D.C. et, espérons-le, pour beaucoup d'années à venir", a tweeté le président américain depuis le Japon où il est en visite d'Etat.
Ce 32e "Rolling Thunder", évènement dédié aux soldats ayant péri sous le drapeau américain mais aussi aux disparus, devait être le dernier rassemblement dans la capitale.
Les organisateurs justifiaient leur décision par un "manque continu de coopération des responsables de la police du Pentagone et de la police de Washington" et un coût, plus de 200.000 dollars, ayant grimpé en flèche.
Cette nouvelle avait attristé le locataire de la Maison Blanche qui avait promis samedi d'aider s'il le pouvait.
"Passez un très bon moment aujourd'hui. Merci à nos grands hommes et femmes du Pentagone d'avoir trouvé une solution", s'est félicité M. Trump.
Contacté par l'AFP, le Pentagone n'a pas fourni de détails supplémentaires.
Chez les motards, le tweet du président a fait des heureux.
"Trump dit que ce n'est pas terminé, donc ce n'est pas fini et c'est lui le chef et il tient sa parole", s'est réjoui Ron Galey, ancien combattant du Vietnam, présent à chaque "Rolling Thunder" depuis 1990.
A la mi-journée ils étaient déjà des milliers rassemblés sur le parking du Pentagone, prêts à prendre la route.
Vestes en cuir sur les épaules, drapeaux américains de rigueur, ils défilent chaque année jusqu'au Mall de Washington, célèbre artère de la capitale où se situe un mur marqué de près de 60.000 noms de soldats américains morts durant la guerre du Vietnam.
Venus de tout le pays, ces "bikers", souvent d'anciens combattants, défilent depuis plus de 30 ans derrière un seul mot d’ordre : "Nous n'oublierons jamais".