"A quoi bon les rencontrer alors qu'ils ferment notre bureau", a dit le ministre palestinien des Affaires étrangères Riyad al-Malki dans un message à l'AFP.
"En fermant le bureau (de l'Organisation de libération de la Palestine - OLP) ils gèlent eux-mêmes toutes les rencontres. Nous ne faisons qu'officialiser cet état de fait", a-t-il ajouté.
Un porte-parole de l'OLP, Achraf Khatib, a indiqué à l'AFP que le président de l'organisation Mahmoud Abbas avait donné pour instructions de "couper les lignes de communication avec les Américains".
Les Palestiniens mettent à exécution les menaces proférées en fin de semaine passée, après que l'administration Trump les eut informés de son intention de fermer le bureau de représentation de l'OLP, sorte d'ambassade de l'organisation reconnue par l'ONU comme la représentante du peuple palestinien.
Les responsables palestiniens ont ouvertement exprimé leur colère après cette annonce de l'administration américaine.
Avec AFP