Les pays africains font pression pour que l'ONU enquête sur le "racisme systémique" et la "brutalité policière" aux Etats-Unis et ailleurs, selon un projet de résolution vu par Reuters.
Le texte, qui circule parmi les diplomates à Genève, vise à défendre les droits des personnes d'origine africaine, où qu’elles soient. Il sera examiné lors d'un débat d'urgence du Conseil des droits de l'homme des Nations unies mercredi.
Les 47 membres du Conseil ont convenu mardi de se réunir à la demande du Burkina Faso, au nom des pays africains, après le décès le mois dernier de George Floyd, un Afro-Américain, en garde à vue à Minneapolis.
Sa mort a déclenché des protestations dans le monde entier. Les États-Unis ne font plus partie du Conseil depuis deux ans. Le départ des Américains était motivé par ce que Washington perçoit comme un parti pris contre son allié Israël.
Le texte, susceptible d'être modifié après négociation au Conseil, demande la création d'une "commission d'enquête internationale indépendante" et l’examen des règles permettant le recours à "une force excessive contre les manifestants, les spectateurs et les journalistes".
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