Près de Ventura, ville située sur la côte Pacifique entre Los Angeles et Santa Barbara, le brasier le plus important, le "Thomas Fire", a été contenu par les soldats du feu.
En une semaine, les flammes attisées par un vent chaud et sec soufflant depuis le désert vers le Pacifique ont parcouru près de 94.000 hectares à cheval sur les comtés de Ventura et de Santa Barbara, ont précisé les services anti-incendies de Californie (CAL FIRE).
Le sinistre, qui a détruit près de 900 maisons et bâtiments, a encore progressé lundi mais un rythme plus modéré que les précédents jours.
Le feu, qui a pris lundi dernier pour des raisons encore indéterminées, menace 18.000 maisons et autres structures, dont plusieurs villas de la communauté de Montecito, l'une des communautés les plus riches du pays où vivent un certain nombre de célébrités comme Oprah Winfrey et Ellen DeGeneres.
Lundi soir, les pompiers estimaient le contenir à 20%. A Santa Barbara, la maire Helene Schneider a annoncé que les écoles publiques resteraient fermées toute la semaine et que les cours ne reprendraient pas avant la rentrée de janvier.
Les autres foyers qui ont pris plus au sud, autour de Los Angeles ou vers San Diego, à l'extrême sud de l'Etat, étaient pour l'essentiel contrôlés par les pompiers.
Les différents foyers, de Santa Barbara à San Diego, ont fait au moins un mort. Au plus fort des évacuations, quelque 212.000 Californiens ont dû quitter leur maison.
C'est la seconde fois cet automne que la Californie est le théâtre de violents incendies : en octobre, au nord de San Francisco, les flammes ont fait 43 morts, contraint 10.000 habitants à évacuer leur domicile et détruit 10.000 hectares. Le coût pour les assureurs a été estimé à neuf milliards de dollars.
Le gouverneur de Californie, Jerry Brown, a souligné que l'ampleur de ces incendies était liée au réchauffement climatique et a prévenu que ces sinistres devenaient une "nouvelle norme".
Avec Reuters