Le président Barack Obama poursuivait samedi, en Californie, son dialogue avec son homologue chinois, Xi Jinping. Il s’agissait de leur premier tête-à-tête depuis l’accession de M. Xi au pouvoir en Chine. Cette rencontre intervient alors que des divergences sur des dossiers comme les cyberattaques ou la Corée du Nord suscitent des tensions entre les deux pays.
Les Etats-Unis ont un certain nombre de préoccupations qu’ils voulaient aborder avec la Chine, qui a, elle aussi, sa liste de griefs. Le sommet californien aura été « stratégique et historique », a indiqué l’ambassadeur de Chine aux Etats-Unis, Cui Tiakai, expliquant que les discussions porteraient sur les questions majeures ainsi qu’un nouveau modèle de relations entre grandes puissances. La Chine pense qu’en se reconnaissant mutuellement et publiquement comme des superpuissances, l’une établie et l’autre émergente, les deux pays peuvent éviter des conflits.
La nature informelle de la rencontre a constitué une importante opportunité pour les deux camps, a estimé Pang Zhongying, professeur de sciences politiques à l’université Renmin de Pékin. Pour le professeur Pang, il est trop tôt pour dire ce qu’il adviendra, mais il a dit espérer qu’on pourra par la suite évoquer une rencontre historique.
La Maison-Blanche souhaitait, elle, couvrir autant de sujets que possible et s’employer à renforcer des relations de travail avec la Chine.
Pour Xie Tao, professeur à l’université des études internationales de Pékin, il s’agit beaucoup plus pour les deux hommes d’Etat de développer des relations personnelles et de déterminer s’ils peuvent devenir amis.
C’est pourquoi la rencontre a été organisée de manière si informelle et si privée, contrairement aux deux précédents sommets entre dirigeants chinois et américains. L’attente étant que les deux leaders établiraient une confiance mutuelle, qui aurait des répercussions dans d’autres domaines, a souligné le professeur Xie. Cela, a-t-il dit, aiderait les fonctionnaires, les vrais bureaucrates qui traitent quotidiennement des relations sino-américaines.
Les Etats-Unis comptaient évoquer les droits humains, la Corée du Nord et les cyberattaques qui, selon Washington, sont lancées à partir de la Chine et leur impact sur les entreprises américaines.
De l’avis de Wu Riqiang, professeur à l’université Renmin, il y a plusieurs manières pour les Etats-Unis et la Chine de coopérer sur la cybersécurité, mais les Etats-Unis doivent fournir des informations plus précises sur les cyberattaques et les pertes qu’elles occasionnent à l’économie américaine.
Par contre, rien ne peut être fait au sujet de la piraterie informatique effectuée à des fins de défense ou d’espionnage parce que tout le monde le fai, a dit M. Wu. La Chine dérobe des informations et les Etats-Unis le font aussi. Cependant, les deux pays peuvent coopérer pour protéger les banques, les infrastructures et les réseaux électriques.
Les Etats-Unis ont un certain nombre de préoccupations qu’ils voulaient aborder avec la Chine, qui a, elle aussi, sa liste de griefs. Le sommet californien aura été « stratégique et historique », a indiqué l’ambassadeur de Chine aux Etats-Unis, Cui Tiakai, expliquant que les discussions porteraient sur les questions majeures ainsi qu’un nouveau modèle de relations entre grandes puissances. La Chine pense qu’en se reconnaissant mutuellement et publiquement comme des superpuissances, l’une établie et l’autre émergente, les deux pays peuvent éviter des conflits.
La nature informelle de la rencontre a constitué une importante opportunité pour les deux camps, a estimé Pang Zhongying, professeur de sciences politiques à l’université Renmin de Pékin. Pour le professeur Pang, il est trop tôt pour dire ce qu’il adviendra, mais il a dit espérer qu’on pourra par la suite évoquer une rencontre historique.
La Maison-Blanche souhaitait, elle, couvrir autant de sujets que possible et s’employer à renforcer des relations de travail avec la Chine.
Pour Xie Tao, professeur à l’université des études internationales de Pékin, il s’agit beaucoup plus pour les deux hommes d’Etat de développer des relations personnelles et de déterminer s’ils peuvent devenir amis.
C’est pourquoi la rencontre a été organisée de manière si informelle et si privée, contrairement aux deux précédents sommets entre dirigeants chinois et américains. L’attente étant que les deux leaders établiraient une confiance mutuelle, qui aurait des répercussions dans d’autres domaines, a souligné le professeur Xie. Cela, a-t-il dit, aiderait les fonctionnaires, les vrais bureaucrates qui traitent quotidiennement des relations sino-américaines.
Les Etats-Unis comptaient évoquer les droits humains, la Corée du Nord et les cyberattaques qui, selon Washington, sont lancées à partir de la Chine et leur impact sur les entreprises américaines.
De l’avis de Wu Riqiang, professeur à l’université Renmin, il y a plusieurs manières pour les Etats-Unis et la Chine de coopérer sur la cybersécurité, mais les Etats-Unis doivent fournir des informations plus précises sur les cyberattaques et les pertes qu’elles occasionnent à l’économie américaine.
Par contre, rien ne peut être fait au sujet de la piraterie informatique effectuée à des fins de défense ou d’espionnage parce que tout le monde le fai, a dit M. Wu. La Chine dérobe des informations et les Etats-Unis le font aussi. Cependant, les deux pays peuvent coopérer pour protéger les banques, les infrastructures et les réseaux électriques.