La réforme a été soutenue par 160 sénateurs du Conseil de la Fédération, un ayant voté contre et trois s'étant abstenus. Le texte doit encore être approuvé par les parlements de deux tiers des régions russes, avant d'être soumis à un vote des Russes prévu le 22 avril.
Ces amendements constitutionnels sont "une des questions les plus importantes de l'histoire moderne" de la Russie, a déclaré avant le vote la présidente du Conseil, Valentina Matvienko.
Le texte voté contient l'amendement adopté la veille par les députés pour "réinitialiser" le compteur de mandats présidentiels, ce qui donnerait en théorie à Vladimir Poutine le droit de se représenter en 2024 puis aussi en 2030.
Valentina Matvienko a soutenu cet amendement, estimant que "Vladimir Poutine doit avoir le droit de participer à de nouvelles élections".
"Il a remis le pays sur pied. Il est reconnu comme un des principaux dirigeants mondiaux", a-t-elle ajouté.
Vladimir Poutine avait pris tout le monde par surprise en janvier en annonçant une vaste réforme constitutionnelle, vue comme un moyen détourné pour se laisser les moyens de préserver son influence après 2024.
Il a pris une seconde fois le pays de court mardi, en annonçant finalement être favorable à l'idée de relaxer les règles de limitation de mandats.